Digital Residence: solo exhibition by May Murad
| Artist statement |
"Digital Residence"
The idea started when I was in Gaza during a digital partnership with Rachel Ashton sponsored by the Deveron Art Project in Huntley, Scotland.
The objective was to paint foreign landscapes through digital screens via Whatsapp, Skype and other social media. Two women exchanging experiences, feelings, fears and hopes. Two artists sharing inspiration, ideas, technique. One living in Gaza, a 20kmx40km prison made of ruins. One living in Scotland, a limitless nature, free. All through internet.
The objective was to show the power of internet, allowing far-away souls to communicate, travel, feel and live, all through a screen.
But when living in Gaza, with 4h of electricity per day, this window on the world is fragile. You’re soon brought back to reality.
I wanted to show a shocking contrast between two perspectives, two human beings, two environments |
Critic
Text par Hazem Harb |
"Force du signal - fragilité de la scène"
"Je travaille avec des images et des mots car ils ont la capacité de déterminer qui sommes nous et qui nous n'avons pas été. "Barbara Kruger a dit cela pour décrire le concept de son œuvre. Dans un autre texte, elle dit "ton corps est un champ de bataille". Toutes ces connotations textuelles directes ont abrégé son expression, ainsi que la puissance et la rapidité de sa diffusion grâce à la construction du texte sur les images.
Ces projections textuelles sur la peinture marquaient les débuts de l'expressionnisme révolutionnaire dans l'art contemporain depuis les années 1960, qui a commencé par le célèbre dicton de l'artiste surréaliste Magritte «Ce tube n’est pas un tube». Par ses dessins, il a incité le texte à jouer un rôle central dans la compréhension de l’œuvre en tant qu’indication intuitive de l’intérieur du tableau et en tant qu’analyse allant au-delà des limites de l’expressionnisme dans l’œuvre.
Le projet "résidence numérique" (Digital résidence) de May Murad est la partie fictive du temps, de l'espace et de sa relation virtuelle avec un autre monde explorant toutes les possibilités empêchant sa liberté. Elle y déploye directement ses propres problèmes personnels et sociétal, en mobilisant symboliques et textuels aux surfaces de ses toiles. Dans son projet "résidence numérique", elle tente d’utiliser les signes et les symboles comme un outil expressionniste fragile pour une scène réaliste transformée en un lieu virtuel. Elle s'y console pour être dans le temps et pour intégrer, virtuellement, le lieu.
Hazem Harb |
 
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