Caprice d'Ange : exposition du 6 au 29 mai 2009
Quand battent les ailes d'un ange dans une ville, ses caprices s'éveillent, ses signes fleurissent, et son sens diverge.
L'espace, vu du balcon de la vie, est un trésor riche d'êtres qui transparaissent dans toute la vigueur de la jeunesse, accueillent la vie telle une nouvelle naissance, sans retenue, avec le désir de se livrer avec enthousiasme.
La peinture, en tant que création, n'est point la lecture d'un texte vu du dehors, elle est son rival, elle affectionne son intimité.
En cela, elle emmène le texte vers des lieux ouverts accentuant son éclat, et ses sentiments inhérents. C'est là un départ que quêtent les êtres et le Créateur.
Toute ville, dans cette expérience, (en écriture comme en peinture), est à la fois une passerelle et un balcon, des perspectives ouvertes sur l'Autre. Tout croisement avec les êtres de ces espaces, tient du dialogue intime avec des cœurs et des expériences humaines familières, qui ont peut-être déjà contribué à l'élaboration de ce dialogue séduisant, ou du moins qui l'ont tenté d'une certaine manière.
Rien de très nouveau que poésie et peinture interagissent en matière artistique, le discours animant la peinture et celle-ci donnant une couleur merveilleuse au récit, la nouveauté ce n'est que cette expérience réussisse à ciseler une passion nouvelle.
Vernissage et lecture le 6 mai à partir de 18h00
Le poète Bahreïni Qassim Haddad et l'artiste Bahreïni Lobna Al Ameen, présentent leur premier évènement collaboratif "Caprice d' Ange". Les œuvres de l'artiste Lobna Al Ameen sont les fruits de longues contemplations sur une sélection de poèmes de Qassim Haddad. L'artiste y amasse ses diverses expériences artistiques pour refléter l'expérience du poète lors de son séjour à Berlin.
Après Berlin et Bahrein l'exposition est présentée par l'espace Europia à Paris. Elle sera inaugurée avec une lecture d'extraits des poésies de Qassim Haddad, choisis à partir de son dernier recueil écrit à Berlin ayant pour sujet Berlin, Paris, et son pays le Bahreïn.
Les poèmes sont traduits par Venus Khoury Ghata et Issa Makhlouf et lus en français par le poète Issa Makhlouf