Françoise
Cloarec
Françoise
Cloarec est née et travaille à Paris.
Docteur en psychopathologie, elle travaille comme psychologue
clinicienne et psychanalyste depuis vingt ans, à l’hôpital
de Ville Évrard et à Paris.
Diplômée de l’École Nationale des Beaux
Arts de Paris, elle a exposé à de nombreuses reprises.
Elle est auteur
de quatre livres sur la Syrie publiés chez L’Harmattan.
Bîmâristâns, lieux de folie et de sagesse, Syrie,
un voyage en soi, Le Caravansérail, Le Temps des consuls.
Ses peintures font cohabiter différents mondes, religions,
cultures et civilisations. La Syrie y est souvent évoquée
derrière les traits gris et rugueux des statues de Mari.
Celles-ci voisinent alors avec d’autres personnages vivants
ou inanimés, d’époques plus ou moins lointaines,
plus ou moins certaines. Lorsqu’ils ne s’ignorent
pas les regards de ces figures se croisent, s’étonnent
de partager le même espace sur la toile. Françoise
Cloarec a consacré plusieurs études à des
femmes artistes telles que Séraphine de Senlis et Camille
Claudel. Elle a également donné une série
de conférences sur le rapport entre archéologie
et psychanalyse dont “Archéologie d’une sensation”
à Damas et Alep.
Ses
travaux ont été exposés au Centre Culturel
Syrien, à la Galerie des Beaux-Arts et à l’Orangerie
du Jardin du Luxembourg à Paris, ainsi qu'à la Galerie
Le Pont à Alep.
Presse
Françoise
Cloarec aime la Syrie. Il y a une dizaine d’années,
elle rencontre ce pays pour la première fois. C’est
d’abord Damas, puis Alep, et non loin le fantôme pierreux
des villes mortes échouées au milieu des terres
désertiques, et encore la beauté bleue de l’Euphrate,
le site de Mari, ses statues aux yeux dilatés qu’elle
retrouve dans les vitrines du musée archéologique
d’Alep ; à quelques mètres d’elle les
tablettes d’argile d’Ebla alignent la multitude serrées
de leurs griffures cunéiformes, vieilles de plus de quatre
mille ans… Périple et parcours initiatique s’enchâssent
et déclenche un fois de plus le geste créateur.
« Peut-on s’éprendre d’un paysage »
se demande-t-elle. La Syrie ne va plus la quitter.
Nathalie
Galèsne Syrie, Éclats d’un mythe. Actes Sud
2002
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Exposition