Programme : CiDE.13
Lieu : INHA - Galerie Colbert - Salle Giorgio Vasari, 1er étage?
Accès : 6 rue des Petits-Champs
Jeudi 16 Décembre 2010 ( Salle Giorgio Vasari)
8h-9h Inscription
8h30-9h : Café (salle cafétéria, RDC INHA)
09h – 09:30: Ouverture de la conférence:
M. Ihadjadene (Pargraphe-Université de Paris8), M.Zacklad (Cnam-Dicen), K. Zreik (Paragraphe, Université Paris8)
9h30-10h30: Conférence invité
«Construire ensemble des mémoires numériques durables : l'archivage numérique pérenne»
Benoit Habert (EDF R&D)
Résumé : Le numérique natif et la numérisation de données analogiques sont souvent conçus comme une manière privilégiée de transmettre l’existant. L’obsession mémorielle actuelle contribue à cette tendance. Les fragilités intrinsèques du numérique contraignent en fait à s’interroger sur les conditions techniques mais aussi et surtout sociales et humaines qui permettent de produire du « numérique durable », c’est-à-dire tel qu’il permette un accès maintenu, à long terme, des communautés aux connaissances et aux savoirs qui leur sont précieux.
Les dimensions de cette pérennisation (le modèle utilisé pour ces opérations, sa mise en œuvre possible) sont abordées à partir de deux exemples précis : un projet pilote d’archivage numérique de données orales, dans le cadre d’une Très Grande Infrastructure de Recherche ; un projet d'archivage numérique en entreprise de données et documents métier. Ces deux exemples permettent de souligner les interactions complexes entre les processus techniques, les contextes institutionnels et le développement dans une communauté donnée de bonnes pratiques qui feront que le numérique puisse durer.
10h30 – 11h00 Pause café (salle cafétéria, RDC INHA)
11h00 - 12h30: Session 1 - Modérateur Jacques Ducloy ( DRRT Lorraine)
Médiation numérique et institutions patrimoniales: le site web comme complexe de pratiques
Dufrêne Bernadette (HAR, Université de Paris10).
Structure, historique et évolution des dictionnaires arabes : Le cas d’iSPEDAL
Abd El Salam al Hajjar, Mohammad Hajjar (Université Libanaise, Saida, Liban), Khaldoun Zreik (Citu-Paragraphe, Université Paris8)
Pratiques documentaires et construction d’exemplarité : le déni des médiations
Labelle Sarah (Université de Paris13), Seurrat Aude (Université de Paris 4-Celsa).
Apports de psychologie du travail pour caractériser l’activité de gestion de l’information
Orelie Desfriches Doria, Manuel Zacklad (Dicen CNAM)
12h30 – 14h00 : Déjeuner (libre)
14h00 – 15h30 Session 2 - Modérateur Joël Gardes (Orange, FTGroup)
De l’utilisation de WordNet pour l’indexation conceptuelle des documents
Fatiha Boubekeur, Boughanem Mohand, Tamine Lynda, Daoud Mariam (IRIT-SIG, Université Paul Sabatier)
Indexer des parcours thématiques pour valoriser les collections de presse numérisée
Viviane Clavier (Université Grenoble3)
Accés multilingue en ligne aux manuscrits arabes numérisés
Mohamed Soualah, Mohamed Hassoun (ENNSIB - ELICO)
Lecture interactive : accès au contenu d’un document numérique à un niveau
d'approfondissement réglable par le lecteur
Laurence Balicco, Marc Bertier (Université Stendhal Grenoble 3, Laboratoire GRESEC)
15h30 – 16h00 : Pause café (salle cafétéria, RDC INHA)
16h00 – 18h00: Table Ronde 1
« Système d’Information et écritures numériques en entreprise : les mutations du travail informationnel »
Animateur : Manuel Zacklad (Cnam-Dicen)
Participants : Dominque Cotte (Université de Lille 3), Benoit Habert (EDF R&D), Yves Chevalier ( Université Européenne de Bretagne), Yves Jeanneret (Université Paris4 la Sorbonne)
Le SI semi-structuré des entreprises (privés, publiques, sociales et solidaires) est la partie cachée de l’iceberg numérique : il est devenu dominant et pervasif (messageries, documents bureautiques, smartphone, etc.). Le travail informationnel lié à ce SI prend une part essentielle dans les activités tertiaires en l’absence de tout cadre prescriptif. Il implique une multiplicité d’environnements numériques nouveaux qui sont souvent mal appréhendés par les DSI et les MOA : messagerie, moteurs de recherche, CMS et GED, environnements bureautiques (diapositives numériques, tableurs, traitements de texte). Face à ces évolutions rapides et profondes, les approches théoriques du Système d’Information n’offrent pas de réponses totalement satisfaisantes. Elles peinent, par ailleurs, à rendre compte de l’extrême complexité de l’écosystème informationnel dans lesquels sont immergés les utilisateurs. Plus grave, elles ne soulignent pas assez à quel point la compréhension du travail informationnel et de ses enjeux pourrait être une condition essentielle de la performance des activités au niveau des individus, des groupes et des entreprises. Les travaux en sciences de l’information et de la communication sont susceptibles de renouveler regard porté sur les SI à travers trois types de contributions :
-
Capacité à appréhender la signification des pratiques de lecture et d’écriture dans les environnements documentaires numériques (au sens large les bases de données sont aussi des documents numériques) en se dotant d’une épaisseur de vue historique et anthropologique dégagée de la métaphysique cybernétique de l’information qui prévaut dans certaines approches gestionnaire et informatique du SI.
-
Capacité à jeter un éclairage nouveau sur les instruments du travail informationnel : écriture et lecture numérique, gestion des documents (métadonnées et plans de classement), recherche d’information, visualisation graphique, etc. en prenant en compte la circulation et les transferts de savoir-faire entre l’ensemble des pratiques lettrées, de l’administration et la gestion des entreprises aux humanités numériques en passant par les différents secteurs de la recherche scientifique et des arts.
-
Capacité à situer l’entreprise et le travail informationnel dans le cadre élargi des évolutions de la société dite « de l’information » pour interroger un certain nombre de postulats : caractère plus ou moins immatériel de ce travail, plus ou moins intellectuel, plus ou moins transparent, recours plus ou moins efficace à la vision « processus d’affaire », etc.
19h30: Cocktail (Cafétéria RDC)
Vendredi 17 Décembre 2010 ( Salle Giorgio Vasari)
8h00-9h00 Inscription et Accueil
9h00-10h30 Session 3 - Modérateur Caroline Courbière (Université de Toulouse, LERASS)
Étude comparative de moteurs de recherche pour le repérage d´images illustrant des objets muséaux
Elaine Ménard (McGill University, Canada).
Une approche de classification pour la préservation des documents numériques :
Application au patch, support de création et de constitution de connaissances sonores et musicales
Bouchra Lamrini, Françis Rousseaux, Raffaelle Ciavarella, Alain Bonardi, Jérôme Barthelemy (Ircam)
Approche semio-rhétorique des couplages texte-mouvement dans le discours numérique
Alexandra Saemmer (Paragraphe, Université de Paris8)
La plateforme d’indexation INVENIO : Une approche MPEG-7 pour la réutilisation des contenus multimédias
Titus Zaharia, Alain Vaucelle, Thomas Laquet (ARTEMIS-Télécom SudParis ).
10h30-11h00 : Pause café (salle cafétéria, RDC INHA)
11h00-12h30 Session 4 Modérateur M.Ihadjadene (Université de Paris 8)
Epistémologie du document numérique, pour une approche raisonnée
Dominique Cotte (Geriico, Université de Lille3)
Webdesign, normalisation & stratégie des firmes
Hervé Le Crosnier, Jean-Marc Lecarpentier (Université de Caen)
La guerre des étoiles ou le nouvel ordre documentaire
Equipe SID (Geriico, Université Charles de Gaulle Lille3 ).
Le document électronique dans le cadre juridique
Marina Pietrangelo (Institut de Théorie et des Techniques de l'Information Juridique , Italie )and Maria Angela Biasiotti (Conseil National de Recherches (CNR) - Institut de Théorie et des Techniques de l'Information Juridique (ITTIG), Italie)
12h30- 14h00 Pause déjeuner (libre)
14h00-16h30 Table ronde 2
Lire numérique : nouveaux dispositifs - nouvelles pratiques ?
Animatrice : Alexandra Sammer (Paragraphe, Université Paris8)
Participants : Joël Gardes (Orange, FTGroup), Claire Bélisle (Université Lyon2, CNRS), Caroline Courbière (Université de Toulouse, LERASS), Emmanuël Souchier et Etienne Candel (CELSA-Université Paris-Sorbonne)
Seront abordées dans cette table ronde les possibilités ouvertes pour la lecture numérique par les dispositifs numériques (de l’écran d’ordinateur aux « liseuses »). Au-delà des questionnements suscités par les caractéristiques des dispositifs et des interrogations concernant les potentialités hypermédiatiques au sein des créations (pensons aux relations intersémiotiques entre texte, image, mouvement et son couplées à l’interaction), il nous semble d’une part important de poser la question de l’intérêt de la lecture : les nouveaux dispositifs vont-ils susciter de nouvelles motivations, de nouvelles émotions, bref, un « plaisir du texte » renouvelé ? D’autre part, nous examinerons les imaginaires et les représentations visuelles du lire comme une activité sociale située. Comment les dispositifs sont-ils pris dans une « mise en scène » de la lecture comme pratique médiatique ?
Nous ferons l’inventaire des caractéristiques principales de la lecture numérique. Nous aborderons les potentialités induites par les nouveaux dispositifs dans leur contexte social, sans pour éviter les questionnements critiques. Car décidément, la lecture numérique constitue un défi : pour les créateurs et les éditeurs, qui sont amenés à inventer des formes et figures nouvelles de l’écrit numérique ; pour les lecteurs, dont les attentes et habitudes se retrouvent régulièrement remises en question.
Enfin, nous souhaitons aussi poser la question de savoir si nous avons encore la bonne approche du document dans ce contexte actuel où l’on ne peut plus envisager de services sans multimodalité et sans multimédia ; ou si la distinction conceptuelle entre donnée et information ne se trouve pas au contraire réellement réaffirmée par le numérique. Quelles sont les nouvelles « contraintes » apportées par l’accessibilité aux contenus ?
|